This item is available on the Militant Islam Monitor website, at http://www.militantislammonitor.org/article/id/1928

Being Muslim means never having to say you're sorry: Algerian prez: France must apologise to Muhajideen and martyrs

Algerian President Bouteflika demands that France make nice while ignoring brutal massacre by Muslims that incited conflict
May 21, 2006

ALGERIE

http://permanent.nouvelobs.com/cgi/edition/qobs_imprime?cle=20060518.OBS8228

Bouteflika redemande
des excuses à la France

La France doit présenter ses "excuses officielles" aux Algériens, avant d'espérer un traité d'amitié, a déclaré le président Abdelaziz Bouteflika.


Abdelaziz Bouteflika (Sipa)

Abdelaziz Bouteflika a de nouveau demandé, jeudi 18 mai, des "excuses officielles" à la France, en préalable à toutes "autres relations d'amitié" entre les deux pays.
"Il est aujourd'hui de notre devoir envers le peuple algérien et les chouhada (martyrs), de réclamer des excuses officielles de la part d'une nation dont la devise révolutionnaire a de tout temps été liberté, égalité, fraternité", a affirmé Abdelaziz Bouteflika. Il s'agissait d'un message écrit, que le ministre des moudjahidine (anciens combattants) Mohamed Cherif Abbas a lu au nom du président à Mostaganem (355 km à l'ouest d'Alger).
Le président algérien appelait l'Etat français à "assumer pleinement ses responsabilités historiques, s'il était véritablement mu par une sincère volonté d'ouvrir une nouvelle page et de jeter les bases d'une amitié authentique bannissant toute forme de rancoeur et de ressentiment". Il faisait référence au traité d'amitié franco-algérien, dans l'impasse depuis la polémique française sur le "rôle positif de la colonisation", en février.

"Faciliter le travail des historiens"

Mardi, la France avait estimé que le rôle des deux Etats, sur la question de la colonisation de l'Algérie (1830-1962), devait se limiter à "faciliter" le travail des historiens. "Laissons aux historiens le soin d'écrire l'Histoire et laissons au temps celui d'apaiser les douleurs", avait déclaré, à l'Assemblée nationale, la ministre française déléguée aux Affaires européennes, Catherine Colonna. Elle réagissait à la dernière demande d'excuses officielles d'Abdellaziz Bouteflika, le 8 mai, date anniversaire des massacres commis par l'armée française dans l'est algérien, en 1945. Il "eut sans doute mieux valu", avait-il affirmé, que la France "présente ses excuses" pour son "oppression colonialiste", qualifiant ces excuses de "droit élémentaire de l'Etat-Nation algérien".

http://www.expatica.com/source/site_article.asp?subchannel_id=25&story_id=29864&name=France+plays+down+Algerian+'genocide'+comments

France plays down Algerian 'genocide' comments

PARIS, May 9, 2006 (AFP) - France on Tuesday played down a stinging attack by Algerian President Abdelaziz Bouteflika, after he repeated claims that France's colonisation of the north African country had been "genocidal".

The foreign ministry in Paris said it saw Bouteflika's comments, made on Monday on the 61st anniversary of a massacre of Algerian civilians by French troops, as leaving room for cooperation.

"We understand, from these statements, that there is a shared will to move forward and to strengthen bilateral relations," said ministry spokesman Denis Simonneau.

In a declaration read at the site of the massacre in Guelma, eastern Algeria, Bouteflika described France's colonisation of his country, which it ruled from 1830 to 1962, as "long, brutal, genocidal".

Algeria, he said, had a "fundamental right" to a "public and solemn apology for the crime of colonisation committed againist our people".

The Algerian leader dismissed suggestions of a "crisis" between Paris and Algiers, but said there was "still much to do in order to fulfil our shared ambition to go further together

The French foreign ministry declined to comment on Bouteflika's use of the word "genocidal".

Bouteflika raised tensions last month by declaring that colonial France had committed a "genocide of Algerian identity".

Relations between France and Algeria have been strained since February 2005 when the French government passed a law — later repealed — requiring schools to stress the "positive role" of French colonialism.

Plans for a "friendship treaty" between the two countries have been shelved indefinitely


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